mercredi 23 décembre 2015

Croissance de la fréquentation au musée des forges du Pays de Châteaubriant

Le Musée du Site des Forges est ouvert au public gratuitement.

Près de 4000 visiteurs au musée du Site des Forges de Moisdon la Rivière en 2015 !

   

 

  

Le musée du site des forges propose une découverte étonnante de l'histoire des forges du Pays de Châteaubriant. 

Le parcours de visite a été totalement renouvelé en 2013 avec une scénographie originale présentant de manière dynamique les forges, les ressources utilisées pour leur exploitation, les activités et la vie des ouvriers, mais aussi l'exploitation du schiste et le patrimoine naturel remarquable.

Il connaît un succès grandissant depuis sa refonte en 2013. Ce sont ainsi 3 810 visiteurs qui ont été comptabilisés en 2015 (contre 1 594 en 2014). 

La nouvelle scénographie du musée
30 panneaux illustrés, 2 maquettes, 1 grand panorama lumineux, 4 films video et 1 diaporama, des outils et produits fabriqués aux forges sont présentés tout au long de la visite qui s'organise en 8 espaces dont un dédié aux expositions temporaires renouvelées régulièrement.
Vous pourrez découvrir les forges du Pays de Châteaubriant, les ressources utilisées, la géologie, la minéralogie, les carrières de schiste, les activités des forges avec les différentes phases de fabrication de la fonte et du fer, la vie des hommes et femmes aux forges, la flore et la faune, la galerie d'antan avec d' anciennes cartes postales, les forges de 1925 à aujourd'hui avec évocation des camps durant la guerre 1939-1945 et les entreprises d'aujourd'hui travaillant le fer et la fonte sur le Pays de Châteaubriant.
 

Un film sur le travail des métaux est à découvrir.
Des photos exceptionnelles d'archives sont mises à jour. Des anciens outils de l'époque sont exposés. Des témoignages poignants sous forme de films vidéo retracent le travail du fer. Un panorama de la flore et la faune du site naturel est présenté de manière pédagogique et ludique. 

L'ensemble du parcours de visite du musée des forges s'effectue dans l' ancienne grande halle à charbon qui a été construite en 1787, et demeure un des grands édifices témoins de cette période d'exploitation de la forge. 


Ouvert de mai à septembre : vendredi, samedi, dimanche : de 15 h 00 à 19 h 00
Entrée gratuite, espace enfants, visite guidée payante sur demande pour les groupes.
Renseignements : Office de Tourisme Intercommunal : 02 40 28 20 90
Scénographie réalisée par l'agence de design Naonoum (Abbaretz 44)

mardi 22 décembre 2015

Affres et mystères du périurbain nantais

"Entre Nantes et Saint-Nazaire, affres et mystères du périurbain" 
 
Une contribution de Jean-Yves Martin, dans Place Publique, revue urbaine, n°54 novembre-décembre 2015, parue le 7 novembre 2015.

RÉSUMÉ : “Périurbain”, le mot se veut en vogue et est mis à toutes les sauces, même si les élus des communes qu’il désigne, à la lisière des villes et de leurs banlieues, lui préfèrent “rural” et le bon air qu’il insuffle. Entre Nantes et Saint-Nazaire, le long de la rive nord de l’estuaire, près de 40 % de la population vivent dans ces zones parfois délaissées. Visite critique de "l’envers du décor métropolitain".
L’AUTEUR : Jean-Yves Martin est docteur en géographie et ancien professeur agrégé au lycée Jacques Prévert de Savenay (1978 à 2006). Ex-élu local (La Chapelle-Launay et Communauté de communes de Loire et Sillon) et syndic de Brière (2008 2014), il est membre de la commission du débat "Nantes, la Loire et nous".
Dans ce n°54 de la revue la question du Dossier principal est : "De quoi Nantes est-elle la capitale ?". Quels rapports la capitale des Pays de la Loire, chef-lieu de Loire-Atlantique et métropole nantaise entretient-elle avec sa région et au-delà ? La place de Nantes et son influence passées au tamis de multiples regards.


Un extrait de l'émision Fréquence citoyenne, "l'émission à l'écoute du futur. Chaque mois, Philippe Audic et Gabriel Vitré reçoivent un invité, local ou national, pour une 'conversation' sur une problématique d'avenir. Une heure d’échanges avec un invité qui ne parle pas pour ne rien dire…" ! Sur Eur@dioNantes 101.3 FM, le mercredi 25/11/2015 à 19 heures.

http://www.euradionantes.eu/uploads/media/default/0001/29/6fd4eee12befb634096ffc07e2379b0f29449bad.mp3.ogg

mardi 15 décembre 2015

Notre Drame des Landes

Dernières valises avant expulsion - Billet d'humeur


afp.com/FRANCOIS GUILLOT
La COP 21 vient de s'achever, on nous parle d'un "accord historique", d'un petit marteau en bois (ressemblant étrangement à un jouet pour enfant) qui “pourra faire de grandes choses”(voir à ce sujet cet article)... Ceux qui me connaissent savent que je suis opposé à cet aéroport depuis toujours, mais dans la perspective d'écrire quelque chose d'objectif, il faut recadrer le débat. Et force est de constater que cela est très difficile... encore plus sous le coup de la colère.


Et déjà, les premières dissonances se font entendre.

Dissonances car s'il faut réduire l'émission des gaz à effet de serre, il parait quand même opportun de maintenir la construction de l'aéroport de Notre Dame des Landes. Je vous laisse découvrir ici les calculs sur l'impact écologique de l'avion sur la couche d'ozone : http://www.consoglobe.com/aviation-tombe-tete-2348-cg. Je ne parle même pas des espaces agricoles détruits, de ce bocage du Nord-Loire qui est menacé (car il y a l'emprise au sol des bâtiments et des pistes, mais dans 25 ou 30 ans, qu'en sera-t-il avec les centres commerciaux et les hôtels qui fleuriront partout ? Et l'actuel aéroport, lui, ne sera pas reconverti en terres agricoles)

Dissonances également, avec la reprise des expulsions sur le terrain après une période d’accalmie. Accalmie justement parce que l'on pensait que la COP21 et les élections régionales feraient en quelque sorte “se décanter” la situation. Même si sur le terrain, il existe (ou a existé) un certain nombre de personnes venues des quatre coins du monde pour des raisons douteuses, cela ne doit en rien décrédibiliser la lutte de ceux qui se battent pour le maintien de leur cadre de vie

Voir à ce sujet, l'article Ouest France du 15 décembre 2015 :
C'est devenu l'un des arguments phares de la campagne de Bruno Retailleau : obtenir l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes afin de pouvoir mettre en route la construction du futur aéroport dans la foulée. Le futur président des Pays de la Loire  - il sera élu vendredi - a sans attendre cette échéance rencontré Manuel Valls ce mardi à 17h30.
Bruno Retailleau a de nouveau insisté "sur le rôle essentiel pour le développement et l'emploi en Pays de la Loire. C'est d'autant plus important dans la nouvelle configuration territoriale avec des régions françaises et européennes mastodontes." Il a demandé que l'Etat montre sa volonté d'évacuer la ZAD le plus rapidement possible. "Manuel Valls a effectivement confirmé qu'il souhaitait la construction de l'aéroport", fait savoir l'entourage de Bruno Retailleau. L'intéressé ajoute : "Le Premier Ministre m'a confirmé sa volonté d'engager les travaux. Je lui ai dit que je serai très attentif au calendrier, qui témoignera de la volonté et de la capacité du Gouvernement à assurer la sécurité et la compétitivité des Pays de la Loire."

Dissonances entre le coût de cet aéroport (environ 581 millions d'euros) et le montant de la dette de la France, qui continue à filer dans le rouge. En parallèle on nous mentionne que le maintien de l'aéroport de Nantes Atlantique coûterait plus cher (là je ne prononcerai pas sur ces chiffres n'étant pas suffisamment expert, je vous laisse juger avec l'article suivant : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/02/28/20002-20140228ARTFIG00155-notre-dame-des-landes-faut-il-vraiment-investir-dans-un-nouvel-aeroport.php )

Dissonances dans le jeu politique avec EELV (Europe-Ecologie les Verts) qui veut à nouveau se rapprocher du PS (http://www.lepoint.fr/societe/duflot-tend-la-main-a-hollande-pour-batir-une-coalition-avec-ecologistes-et-communistes-15-12-2015-1990158_23.php) comme en 2012 alors que la question de l'aéroport de Notre Dame des Landes avait été l'une des pommes de discordes (avec l'écotaxe, la fiscalité sur le diesel...) entre le gouvernement socialiste et EELV.

Dissonances entre le fait que l'on veuille redynamiser le Sud Loire en lui retirant cette manne d'emplois qu'est l'aéroport de Nantes-Atlantiques, que l'on va soi-disant redistribuer au nord. Et concrètement, après la fermeture de Nantes Atlantique, on va faire quoi pour l'économie qui s'était constituée à proximité ?

Dissonances toujours, entre ce que l'on nous chante depuis des décennies ("il faut construire cet aéroport car Nantes Atlantique est saturé"), et la réalité (voir l'article cité plus bas), entre le global (le tourdion des élus nationaux et nantais qui dansent toujours sur la même rengaine) et le local (où l'on se rend compte que personne ne veut de cet aéroport sur le terrain, et que ce projet, datant des années 1960 n'est plus forcément adapté aux réalités actuelles)

Je terminerai, en guise d'illustration de mes derniers propos, en citant l'article du journal de la Mée, “Notre dame des Luttes”, du 7 janvier 2013, très instructif, où il est question d'un débat public à Saffré (44) sur la construction de cet aéroport:

Thierry Masson, pilote de ligne, a donné des arguments techniques sur la longueur de la piste, sur le bruit, sur le nombre de passagers. D’où il résulte que Nantes-Atlantique n’est pas surchargé, et n’est pas dangereux. On peut les trouver ici

Par exemple : La France compte plus de 156 aéroports (475 en comptant les aérodromes), contre 45 en Allemagne(102 avec les aérodromes) et 160 en Grande-Bretagne (357 avec les aérodromes)

L’aéroport actuel de Nantes Atlantique s’étend sur 320 hectares. Sa piste mesure 2 900 mètres par 45 mètres. Elle permettrait d’absorber 35 avions par heure, même s’il n’y en a que 10 à 12 actuellement.

Par sa superficie, Nantes Atlantique a déjà la dimension d’un aéroport international.

En 2011, pour 60 800 mouvements, l’aéroport a reçu 3,2 millions de passagers. Sa surface est moitié de celle de l’aéroport Gatwick à Londres, qui, par comparaison, assure 280 000 mouvements par an et reçoit 31 millions de passagers, et quasi- égale à celle de l’aéroport de San Diego, en Californie (USA) qui voit passer annuellement 223 000 mouvements et achemine 17 millions de passagers. L’aéroport de Genève, qui ne possède qu’une seule piste, accueille 10 millions de passagers par an, 170 000 mouvements d’avions, et occupe 340 hectares.
En fait, ce qui sature un aéroport ce n’est pas le nombre de passagers mais bien évidemment le nombre de décollages/atterrissages, et sur ce point Nantes Atlantique est passé de 54 858 mouvements en 2007 à 60 800 mouvements en 2011. En suivant cette courbe, Nantes Atlantique devrait atteindre les 200 000 mouvements en 2750 après la troisième apocalypse, quand Nantes sera devenue la capitale du monde.

Thierry Masson écrit à François Hollande : « la sécurité de Nantes Atlantique correspond aux performances détaillées par des normes les plus strictes rédigées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (191 états membres, 1200 compagnies aériennes). Celles-ci, reprises en France par le Ministère des Transports et la Direction Générale de l’Aviation Civile, ont classé Nantes Atlantique en catégorie A, c’est-à-dire sans aucune particularité référencée de type environnemental, contrainte de survol en tous genres, obstacles, espaces à particularités type industriel, militaire ou zone à sensibilités remarquables ».

Quant à moi, faute d'y voir clair, je songe à acquérir un vaste domaine (mais pas à Notre Dame des Landes vu le contexte) pour la culture du paradoxe, qui me semble être d’un excellent rendement (et qui pousse très vite, même en hiver). A mes concitoyens de Savenay et Saint-Etienne de Montluc : si vous avez un grand terrain de libre, je suis preneur.

samedi 12 décembre 2015

Patrimoine industriel

L'ancienne usine Atlas d'Issé : vers une revalorisation ?

Cette usine, située à l'entrée du bourg d'Issé, produisait du PVC. Dans les années 1970, elle employait plus de 700 salariés. Face à la concurrence internationale, le nombre de salariés a baissé, tombant sous la cinquantaine dans les années 2000. Elle a fermé définitivement en 2006 et ses bâtiments (8,5 hectares, 32000 m² de bâtiments chargés d'amiante et de produits solvants hautement toxiques) sont restés à l'abandon. Aucun racheteur ne s'est manifesté à cause du prix de dépollution du site. L'Etat a finalement financé en 2009 l'évacuation de ces déchets sensibles. Mais le site est resté tel quel. 

Une vue du site, depuis la rue de l'Industrie (prise de vue Google StreetView)

Aujourd'hui, plusieurs questions se posent sur l'avenir du site et sa réhabilitation : 

- en mai 2015 une association “l'île du Don” voit le jour pour ouvrir ce site au public, par le biais de la création d'un cheminement piétonnier et de la mise aux normes de certains bâtiments pour en faire, pourquoi pas, des lieux d'exposition et d'animation. (voir ici : http://www.leclaireurdechateaubriant.fr/2015/12/07/association-ils-veulent-sauver-l-usine-atlas/)

- en novembre 2015 un groupe d’une dizaine d’étudiants de l’école d’architecture et de l’Université de Nantes travaillent sur la revalorisation du site. Ils ont invité du public à venir visiter les locaux, et à émettre des propositions. Les résultats de cette consultation seront connus fin décembre.

En rouge, le périmètre concerné. Prise de vue aérienne Google Earth.

Extrait du journal l'Eclaireur de Châteaubriant (article rédigé par JP Bouzigues le 3/12/2015)

Issé : Une association veut sauver l'ancienne usine Atlas


A Issé, l'association L'Ile du Don veut sauver Atlas, une friche industrielle de 9 hectares au coeur du bourg.

L'ancienne tannerie sur le Don.
En mai dernier, l’association L’Ile du Don voyait le jour. Ce groupe de bénévoles travaille sur le projet de réhabilitation de l’ancienne usine Atlas situé au centre du bourg d’Issé. Il a pour ambition de regrouper un maximum de compétences, d’idées et de moyens pour donner un avenir à ce site au fort potentiel.

Ce collectif n’oublie pas que ce lieu a permis de faire vivre de nombreuses familles du Pays Castelbriantais. En 1460, un moulin à eau fonctionnait déjà sur le site… C’est pour cette raison que L’Ile du Don veut redonner vie au patrimoine architectural et industriel de ce lieu de 9 hectares, entouré d’eau, et qui a fait la richesse de cette île.

Un cheminement piéton

Le but de l’association, qui travaille en relation avec les collectivités, est d’ouvrir l’accès de cette île au public, en toute sécurité. Elle souhaite mettre en place différents projets tels que la création d’un chemin reliant les écoles au complexe sportif, des parkings, une mise à disposition de bâtiments après réhabilitation, une organisation de manifestations, où encore redonner à l’eau sa place au centre du bourg.
L’Ile du Don présidée par Yves Cadorel, est organisée en 4 commissions : Finance, Urbanisme, Gestion de l’eau et Communication. Elle compte déjà 26 membres de tous âges. Tous sont conscients de l’ampleur de la tâche à accomplir et acceptent toutes les personnes qui souhaitent les rejoindre, en apportant idées et énergie.
Pour adhérer, adresser un courrier par mail à : iledudon.contact@gmail.com ou contacter le 02 40 55 15 91.
Le Bureau de  L’Ile du Don :
Président : Yves Cadorel, vice-présidents : Michel Ouairy et Claude Gavaland.Trésorière : Marie-Jeanne Bizeul, trésorière adjointe : Martine Denis. Secrétaire : Ludovic Launay, secrétaire adjointe : Murielle Lecomte
Commission Finances : Maryvonne Cadorel. Commission Urbanisme : Serge Sérot. Commission Gestion de l’eau et de la Pêche : Roland Bizeul. Commission Relations publiques : Ludovic Launay

lundi 7 décembre 2015

Coup de gueule :

Résultats des élections 2015, entre “surprise” et résignation ?


Ce blog n'est pas un blog d'expression politique, mais la situation est telle qu'il est, je pense, nécessaire de revenir sur quelques points. Le vote FN a pris une dimension qui vient confirmer la tendance de ces dernières années. L'hypothèse de voir une situation semblable à celle de 2002 se reproduire en 2017 n'est malheureusement plus de la fiction.

Carte extraite de : http://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/
Je ne suis absolument pas surpris de ces résultats, tant les sondages pouvaient prédire un score élevé du FN. Cependant je n'en demeure pas moins outré. Il faut essayer de décrypter cette situation en essayant de comprendre comment nous avons pu en arriver là. Je me garderai bien d'exprimer mes opinions, mais en tant que citoyen il est nécessaire de lancer des pistes de rélfexion.

Cet article ne prétend aucunement à la perfection, ou à énoncer une quelconque vérité. Il est là pour exprimer un point de vue, personnel, et qui n'engage que son auteur. Libre à chacun de le prendre où pas pour argent comptant. J'ai donc verrouillé volontairement les commentaires afin d'éviter toute dérive.

Tout d'abord, le climat sécuritaire sur lequel les politiques jouent beaucoup depuis 2002 et à plus forte raison depuis la multiplication des ttentats terroristes dans le monde, ainsi que la généralisation d'un climat islamophobe y sont pour beaucoup. Ensuite, le dégoût de plus en plus prononcé des Franças pour la politique (et ce n'est pas nouveau) amène à ce type de vote “protestataire”, où nombre de personnes votent pour le FN sans pour autant adhérer à l'idéologie raciste qui en est la base, et où les autres (plus de 50% !) s'abstiennent de voter. Et c'est là que réside le vrai danger. On joue avec le feu, en quelque sorte.

Ensuite, je passerai sur la question de l'immigration qui est pour moi un non sens complet : la France, historiquement a toujours été une terre de croisements, de métissages (entre peuples germaniques, celtes, et j'en passe), et ce au moins depuis le franchissement du Rhin par les barbares (406 après J-C). D'autre part, sur l'immigration, je souscris totalemet à cet article d'Yves Montenay paru en 2014.http://yvesmontenay.fr/2014/03/15/limmigration-ca-nexiste-pas-tout-debat-serieux-doit-commencer-par-la/

Enfin, il serait grand temps de trancher sur la question de la position que doit occuper ce parti (républicain ? Pas républicain ? Et d'ailleurs, que met-on derrière ce terme ?), car maintenant, que nous le voulions ou non, il faudra compter avec eux. Avec l'agitation du climat sécuritaire sous la présidence Sarkozy et avec la déception de l'électorat de gauche sous la présidence Hollande, le sol français a largement été labouré pour permettre la montée de ce parti, même si c'est de manière involontaire. Reste maintenant à en limiter la pousse. On pourrait se dire “qu'ils se démerdent, les politiques avec leur FN, ce sont eux qui les ont amené à ce niveau”. C'est vrai. Sauf que bientôt ce sera notre problème. Et vu le nombre de personnes qui gobent sans esprit critique les paroles populistes distillées par ce parti, sans comprendre le jeu de manipulation qu'il y a derrère, il y a tout lieu de s'inquiéter.

Cependant, queques perspectives moins alarmistes sont données par cet article http://www.economiematin.fr/news-regionales-2016-Front-national-deuxieme-tour-elections-abstention : Effectivement, au vu du taux d'abstention, le vote FN ne représenterait que 15% des votes. Enfin, pour le moment, car si sa cote continue de grimper cette proportion risque d'être largement augmentée dans deux ans. De plus, on sait que les électeurs “historiques” du FN se sont tous mobilisés dès le premier tous pour permettre la victoire de leur parti.

La morale de l'histoire est donc claire : Tous aux urnes pour le deuxième tour.