lundi 5 décembre 2016

Jules Huard, 1868-1933

L'association Huard Burzudus publie un nouvel ouvrage, sous la plume de Christian Bouvet.

 

Symbole de l’histoire industrielle de Châteaubriant, un livre et une exposition sont dédiés à l’ancien patron de la maison Huard.

« Jules Huard, c’était vraiment un génie. Je peux en parler pendant des heures », confie admirativement Christian Bouvet, auteur de l’ouvrage "Jules Huard 1868-1933" et président de l’association Huard Burzudus.

Avec Jules Huard, l’entreprise née dans un petit artisanat borné aux horizons du pays de Châteaubriant, se développe, se spécialise, se transforme en une grande société industrielle qui impose des innovations technologiques à la pointe de la technologie mondiale.
 
Partir apprenti pour devenir le premier industriel de la charrue en France demande des capacités, un travail acharné, de la chance, une volonté de fer, une croyance sans borne dans le progrès technologique, un regard toujours tourné vers l’avenir, une autorité de chef et des principes.

Jules Huard, c’est une extraordinaire personnalité dont l’une des plus belles facettes est d’être le tendre époux de Victorine, qui lui a donné douze enfants, et qui a été sa plus fidèle et efficace collaboratrice.

Cet ouvrage, tout en couleurs, associe un texte de lecture facile à 130 documents, un ensemble exceptionnel qui renouvelle largement l’iconographie de l’entreprise Huard avant 1933. Le très beau papier met en valeur la qualité des images et des couleurs.

Renseignements pratiques

Ouvrage de 104 pages, format à l’italienne 26 x 21 cm. Papier couché satin 170 g. Reliure cartonnée avec couverture pelliculée. Impression en quadrichromie. Édition : octobre 2016.
Prix public : 23 euros. (20 euros pour les adhérents de l'HIPPAC et de Huard Burzudus). Port en sus. 

mardi 29 novembre 2016

Marché de la Saint-Nicolas - 4 décembre 2016

Comme tous les ans depuis 2009, l'association des Amis de la Forge Neuve organise son désormais traditionnel marché de la Saint-Nicolas. 





Les objectifs de cette manifestation sont les suivants:
- Faire connaître le site de la Forge Neuve, et par là,  avoir une augmentation du nombre de visiteurs en hiver,
- Créer un lieu de rencontre, d'échanges et de commerces favorisant en priorité l'activité économique des artisants et commerçants locaux du Pays de Châteaubriant,
- Faire participer des associations locales autour d'un projet d'animation ou de leurs actions spécifiques.

Déroulement de la journée

10h ouverture du marché,
12h arrivée de St Nicolas et du père Fouettard,
 Parcours du marché avec St Nicolas et le père Fouettard,

Possibilités de manger sur place: crêpes, galettes et gaufres, vin chaud

Entrée gratuite

Pour découvrir le site, il est possible de faire des tours en cariole pendant ce marché, le ticket est à 1 euro. L'animation se fera avec St Nicolas et le père Fouettard

Pour cette journée 12 exposants sont inscrits dont 4 nouveaux.

vendredi 25 novembre 2016

Bilan de la saison 2016 au musée des forges de Moisdon-la-Rivière


Un grand merci à tous les visiteurs qui viennent de plus en plus nombreux à la forge.

Cette saison 2016, vous avez été 4019 personnes à venir visiter le musée du site des forges de Moisdon-la-Rivière et ses expositions temporaires.

Ce chiffre est, depuis l'inauguration de notre nouvelle scénographie en 2013, tous les ans en augmentation ( pour rappel : 3810 visiteurs l'an dernier). 

Extrait du Livre d'Or du musée.










 

 



2016-2017 : Autour du schiste
 

En 2016, pour la première fois nous avons mis en place une thématique d'animation bi-annuelle. Cette première thématique porte sur le schiste et a donné lieu à la publication d'une première revue, le Cahier des Forges. Cette revue est toujours disponible au prix de 5€, au musée, ainsi qu'à l'office du tourisme du Castelbriantais. Vous avez été près de 800 à venir en mai et juin voir l'exposition "Une roche, un territoire, une histoire", réalisée par Guillaume Dolo pour notre association, mettant en valeur le patrimoine bâti en schiste de Moisdon et du Grand Auverné. Cette exposition était accompagnée de sculptures en schiste de Brieuc Ségalen, sculpteur à Nozay.

Des artistes au musée

De juillet à septembre, vous avez pu admirer les peintures de Dominique Forestier, Martine Lanoe, et Henri Tremblais.

Cette mise en valeur des travaux artistiques de peintres et de sculpteurs locaux se poursuivra l'an prochain. 




La nuit des musées 2016

Lors de la nuit des musées, le samedi 21 mai 2016, vous avez été plus de 200 à passer au musée (ouvert toute la journée jusqu'à minuit pour l'occasion) pour venir voir entre autres la conférence de Bretagne Vivante intitulée « schiste, ardoisières, support d'une flore remarquable », par Chantal Julienne et Isabelle Paillusson, l'exposition temporaire, la conférence de Ronan Pérennès sur le thème "Migrations et mobilités dans le monde des forges", ou encore à profiter de la visite nocturne aux lampions. Cette opération sera reconduite l'an prochain, avec quelques nouveautés au programme. 

La nuit des musées est une soirée d' ouverture exceptionnelle des musées organisée une fois par an dans le courant du mois de mai avec des animations particulières. Cette initiative est encouragée par le ministère de la culture. Le musée du site des forges de Moisdon la Rivière est ouvert avec la présence d'une hôtesse d'accueil de l' office de tourisme intercommunal du Castelbriantais.

 

 

Les heures musicales de la forge

Pour cette quatrième édition, le désormais traditionnel festival de musique classique a encore ravi petits et grands le week-end du 4 septembre dernier. L'idée d'un festival est venue avec la première visite des Forges, un lieu d'accueil où l'acoustique est exceptionnelle. Samedi 3 septembre, le Quatuor d'Anjou découvrait le site des Forges pour la première fois et ouvrait le bal. Valérie au violoncelle, Aurélie alto, Clotilde et Agnès au violon ont fait partager leur amour de la musique au public : «Nous sommes tombées dans la marmite musique toutes petites avec nos parents. On adore jouer et partager, transmettre. Nous avons besoin de nous nourrir de la musique. » Dimanche 4 septembre, 400 amateurs sont venus écouter un menu éclectique.

L'accueil des groupes



L'association des Amis de la Forge Neuve a accueilli cette saison une vingtaine de groupes. Familles, clubs de collectionneurs de voitures anciennes, groupes de touristes, vous êtes aussi de plus en plus nombreux à venir à la Forge Neuve. L'association a depuis cette année trois guides bénévoles pour vous accueillir. Cet accueil se poursuit, y compris hors saison, sur simple réservation auprès de l'Office du Tourisme de Châteaubriant au 02.40.28.20.90.

En partenariat avec l'office du Tourisme de Châteaubriant, des visites du site en costume d'époque ont été organisées par Gisèle Piton, présidente de l'association des Amis de la Forge Neuve. Ces visites thématiques seront reconduites l'an prochain.


L'accueil du musée

Enfin, un grand merci à Noémie, Nolwenn et à Brice pour leur accueil très chaleureux au musée. Ces trois jeunes employés par la Communauté de Communes ont fait preuve d'un réel dynamisme doublé d'un intérêt pour le site, et cela se ressent lors de l'accueil et dans les commentaires des visiteurs.



vendredi 11 novembre 2016

La négation de l'homme dans les camps nazis, Musée de la Résistance de Châteaubriant.

Inauguration de la nouvelle exposition temporaire au Musée de la Résistance, à Châteaubriant (44), samedi 22/10/2016.


Cette inauguration est malheureusement devenue presque une habitude ; et pourtant c’est la dixième ! Un anniversaire passé quasiment sous silence ; un anniversaire de jeunesse pour la jeunesse.

Ce samedi 22 octobre, jour de l’exécution de 27 otages en 1941 par les nazis à 50 mètres du lieu du crime, c’est l’inauguration de l’exposition temporaire de l’Association des amis du musée de la Résistance de Châteaubriant.

Comme tous les ans elle suit le chemin du Concours national de la Résistance et de la Déportation promu par le ministère de l’Éducation nationale. Cette année elle porte l’intitulé de « La négation de l’Homme dans les camps nazis (1933-1945) ».


Ce sont 12 panneaux déclinés sur le thème par des bénévoles et comme il plaît à entendre, « dont la réputation n’est plus à faire » ! Comme chaque année le thème du Concours National de la Résistance et de la Déportation est l’occasion, pour notre association, d’y consacrer tout une série d’animations sur le sujet. Cette année le sujet est « La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi ». Notre exposition présente la prédominance affirmée de la nature et de la force d’une idée de supériorité supposée de la race aryenne dont est arrivée l’idéologie nazie pour négliger l’Homme et ainsi créer les camps de concentration. Cette vision du monde est mise en œuvre dès l’ouverture des premiers camps et se renforce à mesure que le système concentrationnaire se développe, même quand la logique économique de la guerre totale tend à s’imposer sur la logique répressive initiale.

 

Riche de documents originaux dans les vitrines, elle est visible au 1er étage du musée jusqu’au 14 octobre 2017 et déclinée en deux jeux supplémentaires qui peuvent être prêtés gratuitement dans les établissements scolaires et collectivités partenaires.


Pour la première fois, notre intègre dans les espaces du musée une œuvre contemporaine de Cécile Guédon, céramiste reconnue, qui nous fait le prêt d’une sculpture en terre cuite inspirée par l’histoire douloureuse de la Déportation.
 


Des dates à retenir 

Premiers éléments... premières dates :
Télécharger la programmation culturelle 2016/2017.

 

En haut : Gilles Bontemps, Président de l'Association des amis du musée de la Résistance de Châteaubriant, et Alain Hunault, Maire de Châteaubriant. Photo : Patrice Morel

Ci contre : Jean-Paul Le Maguet, Conservateur dans l'Association des amis du musée de la Résistance de Châteaubriant. Photo : Patrice Morel




En bas : Carine Picard-Niles, Secrétaire de l'Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt.
Photo : Patrice Morel














L’exposition

L’exposition est installée à l’étage dans le musée à Châteaubriant.
Nous connaissons votre première observation : « Il y a trop de texte ! ». Comment pourrions nous mettre moins de mots pour tous ces maux ?
Elle est composée de 12 panneaux autoportés sur des enrouleurs (Présentation des panneaux). Peu encombrante dans le transport (puisque sur enrouleurs ), elle peut être mise en place en 30mn !
Deux expositions itinérantes [1] sont à votre disposition en prêt gratuit pour les scolaires et partenaires (location possible pour les autres entités).

ATTENTION : La possibilité de réserver l’exposition de cette année est donnée prioritairement au établissements scolaires de Loire-Atlantique jusqu’au vendredi 18 novembre 2016. Au-delà de cette date, les réservations seront ouvertes à tous (partenaires, municipalités, associations et autres demandeurs) et attribuées au fur et à mesure des disponibilités. Victimes du succès qu’elles remportent d’année en année, la durée de réservation ne peux excéder quinze jours. Pensez à vous regrouper géographiquement dans la mesure du possible.

Vous pouvez visualiser l’ensemble des panneaux dans le portefolio.
L’assurance est à votre charge ainsi que les transports (et son organisation) aller et retour.
Les expositions des années précédentes peuvent toujours être réservées : http://www.musee-resistance-chateaubriant.fr/spip.php?article126



 Sitographie globale :

Spécifiquement sur le thème (liens supplémentaires autre que les liens mis dans les rubriques des panneaux ci-dessus) :

Des rencontres pédagogiques 

Mercredi 16 novembre 2016 de 14h00 à 16h00
Rencontre pédagogique avec les enseignants de Loire-Atlantique (44) pour présenter notre exposition autour du thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation initié par l’Éducation nationale avec les participations de l’Académie (44), la Fondation pour la mémoire de la Déportation (44), le Musée de la Résistance nationale et nous. Lycée professionnel Arago à Nantes.
(Réservées aux professeurs sur invitation de l’Académie de Loire-Atlantique)

Ciné-rencontres 

Jeudi 2 février 2017 de 10h00 à 12h00
Ciné-rencontre avec les élèves et les professeurs au lycée Clémenceau à Nantes autour du film documentaire « Nuit et Brouillard » de 1956, réalisé par Alain Resnais, texte écrit par Jean Cayrol et dit par Michel Bouquet.
(Entrée sur invitation.)

Nuit Européenne des musées 

Samedi 20 Mai 2017 de 19h00 à 23h00
Ouverture nocturne du Musée de la Résistance à Châteaubriant pour la Nuit européenne des musées.
À 19h30, 20h30 et 21h30, diffusion du film documentaire de Marc Grangiens « un automne 41 » de 2006 (15mn).
Entrée gratuite.


Journée nationale de la Résistance 

Mardi 23 mai 2017 de 14h00 à 17h00
Dans la cour du Musée de la Résistance à Châteaubriant, veillée pour la Journée nationale de la Résistance avec poèmes et chansons de la Résistance et de la Déportation par le Théâtre Messidor de Châteaubriant, avec la participation du Collège Robert Schuman et du Lycée Guy Môquet à Châteaubriant de 14h30 -15h30.
  • 14h30-15h30 : Poèmes et chansons
  • 16h00-17h00 : Pot de l’amitié L’entrée est libre et gratuite.
La Journée nationale de la Résistance commémore officiellement la réunion du 27 mai 1943, où en plein Paris occupé, sous la direction de Jean Moulin, Le Conseil national de la Résistance (CNR) organise une étape nouvelle pour une Résistance unie et adopte son programme magnifiquement appelé « Les Jours Heureux ».

Journées européennes du patrimoine 

Samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017 de 14h à 18h
Ouverture du musée de la Résistance à Châteaubriant de 14h à 18h les samedi et dimanche après-midi pour les Journées européennes du patrimoine. Entrée gratuite.

Les partenaires du musée 

Les collectivités :
Les partenaires privés :

Des remerciements et des crédits 


Le travail de mémoire pour cette exposition a pu se concrétiser, pour la partie iconographique et muséologique, grâce aux prêts, dons et implications directes des sociétés, leurs personnels et/ou militants :
L’Académie de Loire-Atlantique, l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt, l’AFMD 44, les Archives d’Auschwitz-Birkenau State Muséum, les Archives départementales de la seine-Saint-Denis, la Bibliothèque nationale de France, le Centre Français d’exploitation du droit de Copie (CFC), le Conseil départemental de la Vendée, la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du Ministère de la Défense, la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP), Fotothek / Zugangsbuch Fotothek, les Jongleurs de terre, le journal l’Humanité et Mémoires d’Humanité, le Maison d’Izieu, Mémorial des enfants juifs exterminés, le Mémorial du camp de concentration de Mittelbau-Dora, le Mémorial de la Shoah, le Musée de la Résistance en Argoat - Pôle de l’Étang-Neuf, le Musée de la Résistance de Besançon, le Musée de la Résistance nationale à Champigny, le Musée d’histoire de Nantes - Château des ducs de Bretagne, , l’Office de tourisme de Châteaubriant, l’ONACVG, le Site de l’ancien camp de Natzweiler-Struthof, the United States Holocaust Memorial Museum (USHMM), Stiftung Brandenburgische Gedenkstätten, the Wiener Library.
...et des particuliers : Cécile Guédon, Thomas Kunz, Isabelle et Bruno de La Pintière, Olivier Le Clerc, Guy Le Floch.
...et une équipe d’animation qui a travaillé et assemblé cette exposition, composée de :
Pour Champigny : Xavier Aumage, Julie Baffet, Éric Brossard, Michel Delugin, Agathe Demersseman, Thomas Fontaine, Céline Heytens, Guy Krivopissko, Charles Riondet, Fatih Ramdani.
Pour Châteaubriant : Michelle Abraham, Serge Adry, Jean-Claude Baron, Serge Barthélémy, Alain Bellet, Gilles Bontemps, Josette Boursicot, Danièle Carabin, Joël Corpard, Michel Courbet, Antoine Denéchère, Roland Feuvrais, Thomas Ginsburger-Vogel, Jean-Pierre Le Bourhis, Jean-Paul Le Maguet, Jeanine Lemeau, Patrice Morel, Eliane Nunge, Ronan Pérennès, Virginie Picaut, Bernadette Poiraud, Laëtitia Schumacher, Louis Tardivel, Yann Vince.
En vous priant de bien vouloir nous excuser auprès de toutes celles et tous ceux que nous aurions omis de mentionner, et que tous en soient remerciés.
Que soient remerciés pour l’aide et le soutien constant à l’action du musée :

Documents d’accompagnement 

  • Télécharger l’affiche d’annonce de l’exposition et l’affiche pour personnaliser votre exposition.

dimanche 23 octobre 2016

Savenay : Exposition, conférence, et projection d'un film sur l’hôpital américain, en novembre 2016

Dans le cadre du projet labellisé par la Mission nationale du Centenaire, l’association d’histoire du lycée de Savenay (AHLS), les Amis de l’Histoire de Savenay (AHS), ainsi que la municipalité, proposent diverses animations.

Du 2 au 23 novembre, dans le hall de la mairie (aux horaires habituels d'ouverture) : une exposition des archives départementales de Loire-Atlantique. 

 Cette exposition s'intitule : La Loire Inférieure dans la Grande Guerre : guerre vécue, guerre perçue. L’ambition de cette exposition est de saisir la diversité des expériences vécues et perçues lors de conflit, en tissant un lien constant entre échelle locale et nationale. L’exposition cherche volontairement à interroger l’histoire d’une guerre souvent réduite à la seule figure du poilu et au seul univers des tranchées, afin de montrer que les zones de combats et l’arrière sont unis dans un même effort de guerre. C’était la guerre sur le front, mais c’était aussi la guerre en Loire-Inférieure, dans un département de « l’arrière ».

Vendredi 4 novembre à 15 heures, dans la salle du conseil de la mairie : conférence, Faire l'histoire d'un poilu, par les Archives Départementales de Loire-Atlantique.

Face au foisonnement ou, au contraire, à la pénurie de sources, retracer en détail le parcours d’un ancêtre ayant combattu la Grande Guerre peut parfois s’avérer complexe. Vers quelles sources et institutions se diriger et comment organiser les informations collectées ? Fabrice Cheignon, chargé de la médiation culturelle aux Archives départementales de Loire-Atlantique ainsi que Didier Besseau, médiateur aux Archives départementales font le point sur les ressources disponibles et les méthodes de recherche pour reconstituer l’histoire des combattants de ce conflit.

Vendredi 18 novembre, à 20 h 30 : La projection du film L’hôpital américain de Savenay, la médecine à l’épreuve de la guerre, à Ciné Nova.

Ce film, composé d’images essentiellement savenaisiennes d’une durée de 1 h 40, montre l’importance du centre hospitalier américain à Savenay. « Le centre névralgique se situait dans l’actuel lycée Jacques-Prévert, mais impliquait 735 ha dans la commune de Savenay, soit environ un tiers de sa superficie. Des images inédites issues des archives officielles de l’armée américaine mais aussi de collections privées communiquées très récemment, seront à l’affiche du film », précisent les membres des associations.

À l’issue de la projection, les membres des Amis de l’Histoire de Savenay et de l’Association d’Histoire du lycée de Savenay répondront aux questions.

Vendredi 18 novembre, à 20 h 30, à Ciné Nova. Gratuit. Nombre de places limitées. Réservations indispensables auprès de l’office de tourisme Loire et Sillon, tél. 02 28 01 60 16.




samedi 8 octobre 2016

Polémique à La Réunion


Le lourd passé négrier de Nantes joue des tours à cette jeune maître de conférences qui a pourtant candidaté sur un poste correspondant au sujet de sa thèse...


Voici l'extrait du journal Ouest France paru ce jour.

Une enseignante, rejetée à La Réunion, parce qu'elle est nantaise

Virginie Chaillou-Atrous est bien décidée à se battre pour obtenir son poste.
Virginie Chaillou-Atrous est bien décidée à se battre pour obtenir son poste.
     

La nomination de cette enseignante en histoire de l’esclavage a été suspendue. Parce qu’elle est, lui reproche-t-on, de la métropole… et de Nantes, premier port français de la traite négrière.






Elle ouvre le dossier épais qui renferme les articles de presse. Il y en a des dizaines. « À La Réunion, on parle toutes les semaines de cette histoire, c’est fou », s’étonne la Nantaise Virginie Chaillou-Atrous. Depuis plus d’un an, elle se retrouve au cœur d’une invraisemblable polémique concernant sa nomination comme maître de conférences.

"Le sujet de ma thèse"

Pour comprendre, il faut retourner en juillet 2014, quand disparaît tragiquement en mer une sommité locale, le professeur Sudel Fuma. L’université de La Réunion décide alors de mettre au concours, en février 2015, un emploi de maître de conférences « Histoire de l’esclavage, de l’engagisme et de l’économie des colonies dans les îles du Sud-Ouest de l’océan Indien au XVIIIe et XIXe siècles ».La Nantaise postule – « c’était le sujet de ma thèse ! » – et deux candidats sont retenus, tous de la métropole. Mais le concours est curieusement annulé, « le président du comité de sélection, le professeur Prosper Eve, réputé là-bas, prétextant qu’il manquait des membres du jury ».

« Dans les règles »

Le concours est reproposé un an plus tard. Virginie Chaillou postule à nouveau. Le comité de sélection se forme, mais quatre membres décident soudainement de le boycotter, estimant qu’il n’a pas été constitué « dans les règles ». Il est malgré tout validé et Virginie Chaillou est retenue, emportant la mise face à un candidat de La Réunion, âgé de 59 ans.

"Insulte" à la mémoire de l'historien disparu

« À partir de là, la presse locale s’est déchaînée, avec une véritable campagne de désinformation, instrumentalisée par des associations parfois identitaires. » Le Conseil représentatif des Français d’outre-mer (Crefom) s’en mêle, estimant que cette nomination est « une véritable insulte à la mémoire de l’historien disparu ».

Le tribunal suspend sa nomination

En juillet dernier, le tribunal administratif de La Réunion, saisi en référé par plusieurs personnes dont le candidat malheureux et Prosper Eve, suspend la nomination de Virginie Chaillou. « Le comité de sélection a délibéré dans des conditions qui ne lui permettaient pas de siéger valablement, faute de quorum », indiquent les juges. Décision que ne commentent ni le ministère de l’Éducation nationale, ni le rectorat, ni l’université de La Réunion. L’affaire sera prochainement jugée sur le fond.« Non seulement on me reproche d’être issue de la métropole, mais avant tout d’être Nantaise », affirme la jeune maître de conférences. Au XVIIIe siècle, période visée par l’intitulé du poste, Nantes était en effet le premier port négrier français. Un symbole qui serait mal perçu.

"Réécrire l'histoire depuis Nantes"

La « Nantaise » est d’ailleurs le surnom qu’on lui a donné dans la presse. Un journaliste réunionnais, Vincent Fontano, écrit même à son sujet : « Ce n’est pas de n’importe quelle ville, mais de Nantes, port négrier, que l’on veut réécrire l’histoire de l’esclavage, à La Réunion ! »

Un article posté sur la page Facebook d'un militant identitaire de La Réunion
Un article posté sur la page Facebook d'un militant identitaire de La Réunion
Virginie Chaillou est-elle pointée du doigt pour ses origines nantaises ou son challenger, proche de Prosper Eve, a-t-il, lui, été écarté parce qu’il était Réunionnais ? Françoise Vergès, politologue spécialiste de l’histoire de La Réunion, estime que « la personnalisation de l’affaire » masque une question profonde. « À La Réunion, explique-t-elle, la plupart des postes sont occupés par des Français de France. Ce n’est pas du racisme à l’envers, mais il existe bien une inégalité avec des jeunes diplômés qui ne peuvent pas rester ni revenir sur l’île. »

Certes, mais le candidat perdant, titulaire du Capes et d’une agrégation, n’est pas vraiment tout jeune. Et pas véritablement plus capé, comme voudrait le faire croire le Crefom. « Ça ne sent pas très bon, renchérit-on dans le monde universitaire nantais. Ce candidat réunionnais de 59 ans est professeur agrégé du secondaire et il a fait toute sa carrière au collège ! Quelle légitimité a-t-il pour prendre ce poste ? »

"J'y vois un symbole..."

Virginie Chaillou, elle, est prête à se battre jusqu'au bout, alors qu'une pétition vient d'être lancée par des enseignants qui la soutiennent. "Je ne renoncerai pas, car j'y vois un symbole, une affaire de principe. La procédure est parfaitement légale et j'entends continuer à me battre."

mercredi 20 juillet 2016

Mémoire-avenir et Camp de la Forge (1939-1942)

Mémoire-Avenir, 24 juillet

(extrait du journal La Mée)

Ce dimanche 24 juillet 2016, Emilie Jouand ainsi que les élus de Moisdon lancent leur troisième journée « Mémoire Avenir » pour faire découvrir au plus grand nombre ce site industriel devenu concentrationnaire qui est aujourd’hui un havre de verdure et un magnifique lieu de rencontres. L’intention n’est pas de ressasser, de culpabiliser, de régler des comptes, mais bien de faire « France commune », à l’heure où s’effritent ces valeurs essentielles et non négociables que sont la Liberté, l’Egalité, la Fraternité et la Laïcité.
Parce que sans compréhension ni mémoire, chacun d’entre nous peut se retrouver, un jour, complice des pires tragédies de l’Histoire.

Programme de la journée
  • - A partir de 11h30 : chacun apporte son pique-nique
  • - 14h30-16h30 : visite du site de la Forge avec Emilie Jouand
  • - 16h30-18h30 : projection de « Liberté », film de Tony Gatlif
  • - A partir de 18h30 : concerts (Les P’tites Laines et Les Copains d’Armor) – barbecue
  • - Et tout au long de la journée : kiosques à chichi, barbe à papa, pêche à la ligne, lâcher de ballons, exposition artistique, exposition ADGVC 44, contes en musiques, vente de livres etc
Lieu : la Forge Neuve à Moisdon-la-Rivière - 06 23 56 78 53

samedi 16 juillet 2016

lundi 27 juin 2016

NDDL : Et maintenant on fait quoi ?

Afficher l'image d'origineAprès le vote organisé hier, le "oui" à l'aéroport l'a largement emporté avec 55,17% des voix.

Un résultat attendu depuis le départ, mais l'analyse des résultats par commune est intéressante. 

Le journal Ouest France a mis à disposition une carte des résultats par commune, où l'on peut remarquer plusieurs choses : 

1 - Les secteurs directement concernées par le transfert aussi bien au sud Loire (Rezé, St Sébastien, Port Saint Père, Saint Mars de Coutais,...) qu'au nord de la Loire (St Etienne de Montluc, Vigneux de Bretagne, Notre Dame des Landes, Treillières, La Chapelle Sur Erdre,...) sont plutôt opposées au transfert. Toutefois Saint-Aignan de Grand Lieu, commune sur laquelle se trouve Nantes Atlantique, a largement voté pour. Résultat intéressant à analyser. 

2 - Le Nord du département (notamment le secteur de Châteaubriant) a largement voté pour (plus de 70% de oui la plupart des cas). Pas étonnant lorsque la campagne locale consistait à marteler les gens que cet aéroport permettrait de désenclaver le Castelbriantais. Reste à voir comment.

3- Le secteur de Nantes, concerné directement par le survol, a voté oui mais à une très courte majorité : 50,05% ! Seulement 100 voix d'écart séparent le oui et le non. C'est bien juste pour une ville qui se dit dérangée par le survol, les nuisances sonores ainsi que les Zadistes.


dimanche 26 juin 2016

Mobilisations populaires au Brésil - 1985-2015

JPEG - 48.2 koParu le 20 mai 2016, aux éditions du Petit Pavé, dans la nouvelle collection dirigée par Hugues Lethierry, "Mobilisations populaires au Brésil, penser les mouvements socioterritoriaux avec Henri Lefebvre et Michel Foucault" ... Et quelques autres philosophes (Slavoj Zizeck) et géographes Bernardo Mançano Fernandes, Edward W. Soja, David Harvey, Nelson Rodrigo Pedon et Marcelo Lopes de Souza.

- Titre : "Mobilisations populaires au Brésil, penser les mouvements socioterritoriaux avec Henri Lefebvre et Michel Foucault" ... et quelques autres : philosophes (Slavoj Zizeck) et géographes Bernardo Mançano Fernandes, Edward W. Soja, David Harvey, Nelson Rodrigo Pedon, Ana Fani Alessandri Carlos et Marcelo Lopes de Souza.


Au sommaire :
- Mobilisations populaires paysannes au Brésil de 1984 à 2013 (MST)
- Une approche géographique socioterritoriale des mouvements ruraux et urbains (MTST) avec Henri Lefebvre et Michel Foucault
- Brésil 2013-2015, révoltes urbaines (MPL) et luttes rurales.
Collection Le Cercle des Philousophes [1] - La philosophie pour tous - dirigée par Hugues Lethierry.
Prix : 14 €
ISBN : 978-2-84712-494-1
172 pages, 7 chapitres, 4 pages couleurs (photos, cartes...), 150 notes, bibliographie (90 références) et webographie.

Quatrième de couverture

Parmi les sciences sociales, la géographie fait trop souvent figure de parente pauvre. Pour (re)conquérir son rôle spécifique et utile de savoir critique sur l’espace social, elle doit radicalement revisiter ses fondements épistémologiques et philosophiques.
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Ce livre se propose d’y contribuer à partir des mouvements sociaux populaires brésiliens, ruraux et urbains, de 1985 à nos jours. Il décrit d’abord 30 ans de mobilisation du Mouvement des Sans-terre (MST) pour la réforme agraire. Il en souligne les difficultés et les limites, avant comme après l’accession au pouvoir du président Lula, en 2003.
Ensuite, partant d’une interrogation initiale sur la "géographicité" des mouvements sociaux, sont présentés les jalons d’un parcours intellectuel de plusieurs décennies, aboutissant à la notion de mouvement socioterritorial. Fruit d’une élaboration avec le géographe brésilien B.M.Fernandes, est ainsi proposée une conceptualisation des mouvements socio-géographiques en termes de mouvements socioterritoriaux. Elle repose sur de nombreux travaux et références, géographiques et philosophiques, qui vont de H.Lefebvre à E.W. Soja, en passant par M.Foucault.
Enfin, l’ouvrage s’intéresse aux grandes manifestations urbaines de juin 2013 dans un Brésil en crise économique, politique et institutionnelle. Elles conduisent à s’interroger : qu’est-ce qui fait qu’un mouvement populaire naît, grandit, s’ancre durablement dans les territoires, rassemble et réussit ? Ou, au contraire, périclite et, finalement, régresse et disparaît ? Comment surmonte-t-il ou non "l’épreuve de l’espace" pointée par Henri Lefebvre ?

L’auteur
Jean-Yves Martin est docteur en géographie et professeur agrégé. Dans les années 1990, ses travaux ont d’abord porté sur le Nordeste brésilien. Puis il s’est consacré à l’approche géographique du Mouvement des Sans-terre (MST). Depuis 2015, ancien élu local, sans perdre de vue le Brésil, il se consacre désormais à l’approche socioterritoriale critique, inspirée d’Henri Lefebvre, du périurbain nantais où il réside. Site : www.jy-martin.fr.

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