mercredi 29 juillet 2015

Centenaire de la Première Guerre mondiale

 Centenaire de 14-18 : Savenay ville américaine en 2017

Article paru dans Ouest France dernièrement :

Tous les partenaires locaux s'activent et mènent la réflexion pour des actions communes avec les villes de Saint-Nazaire et Saint-Viaud.


L'Association de l'histoire du lycée de Savenay (AHLS), dans le cadre de la mission centenaire de la Première Guerre, est porteuse du projet de labellisation intitulé : L'hôpital américain de Savenay 1917-1919, la médecine à l'épreuve de la guerre.

Dernièrement, une réunion organisée par la Mission nationale du centenaire a eu lieu à la préfecture, pour présenter un premier bilan national et les perspectives jusqu'en 2018, concernant les cinq départements des Pays de Loire et plus particulièrement cinq villes de la Loire-Atlantique : Frossay, Paimboeuf, Saint-Viaud, Savenay et Saint-Nazaire.

Savenay représente comme Saint-Nazaire le caractère international de la Première Guerre, car la ville est devenue américaine à partir de 1917. L'hôpital américain, qui fut probablement le plus important des lignes arrières, actuellement lycée Jacques-Prévert, a aussi été le théâtre du début de la psychiatrie.

« C'est pour cet esprit d'ouverture au monde et aux autres que la commune accompagne le projet, déclare le maire, André Klein. Nous travaillons pour accentuer le partenariat avec Saint-Nazaire et Saint-Viaud. Il nous importe de mettre en valeur le patrimoine bâti remarquable qui témoigne des moyens exceptionnels déployés par le corps expéditionnaire américain durant la Première Guerre mondiale, et d'accueillir des délégations étrangères et des touristes sur les sites historiques ».

Des actions seront menées avec une montée en puissance en 2017. A partir de juin de cette année-là, Savenay sera ville américaine, avec une exposition itinéraire sur la médecine à l'épreuve de la guerre. Il y aura également la création d'un parcours de mémoire avec cinq panneaux qui serviront pour la promotion de la ville qui possède quelques vestiges américains.

dimanche 26 juillet 2015

Nouvelles visites guidées à la forge

Madame Seigne contant son histoire.

Les visites guidées remontent le temps à la Forge Neuve



En ce 23 juillet 1672, Madame Seigne, épouse du maître souffletier Guillaume Seigne, nous a fait visiter la Forge Neuve. 


Tout au long de l'été cette animation fort sympathique vous permet de découvrir l'histoire des forges à travers l'un de ses personnages.  
Madame Seigne et son groupe de visiteurs.

Le petit groupe de visiteurs a pu ainsi suivre un parcours à travers le site, visitant les abords des mainsons de maître (dont l'accès inédit au terrain de l'une d'entre elles), le village ouvrier et, bien sûr, les restes du site industriel de la Forge Neuve, avec l'explication sur le fonctionnement des ateliers.

Madame Seigne devant la maison des ouvriers non-permanents

Prochains rendez-vous avec Madame Seigne : les jeudis 6 et 20 août... 1672 ! Qu'on se le dise...

Le départ s'effectuera à partir du musée à 15 heures.
Informations et réservations : OT Châteaubriant 02.40.28.20.90


Pour rappel : ouverture du musée les vendredis, samedis et dimanches de 15h à 19h, jusqu'au 20 septembre... 2015 cette fois-ci !

vendredi 17 juillet 2015

Nouvelle exposition temporaire au musée des forges de Moisdon-la-Rivière

Denis Thébaudeau, Edmond Roquier et Louis Harel, qui sont respectivement sculpteur, graphiste et peintre, exposent en ce moment au musée des forges de Moisdon-la-Rivière.

Cette expo temporaire donne à voir des visages sculptés sur du bois ou sur de la pierre, des aquarelles et des peintures à l’huile classique. L'exposition est visible jusqu'au 7 août 2015.
Présentation des artistes :
Denis THEBAUDEAU : Je vis et travaille au Petit Auverné en Loire atlantique.
J’ai étudié le modelage pendant douze ans dans plusieurs ateliers avec plusieurs sculpteurs : Max FIGEROU, Françoise BOUDIER, François TAMALET. J'ai également suivi les cours de dessins et croquis de l’école des beaux arts de Nantes.
Désormais je co-anime un atelier à Moisdon la rivière avec Jean Paul Constant.
Sculpteur essentiellement figuratif, je m’inscris dans une forme de travail classique avec une écriture détaillée. 
Je suis passionné par les visages. Je n’y recherche pas nécessairement les canons de la beauté, mais plutôt les traits pertinents du modèle.
Dans les ateliers où je travaille, la pose de modèles vivant me permet la sculpture de nus. C’est un privilège de l’artiste de pouvoir rendre compte de la réalité d’un corps qui échappe au regard commun. Je considère que cela me donne une forme de responsabilité qui m’engage à en dire quelque chose au delà d’une simple copie somme toute anecdotique.
Comme pour les portraits, mon regard et le modelage que je réalise se saisissent de ce qui est donné à voir pour en découvrir une expression, une force, ou une émotion, voire un sentiment.
 Mes travaux en taille directe sur bois ou pierres de diverses origines cherchent aussi à privilégier une expression. Ils sont l’occasion d’une plus grande liberté personnelle, mais c’est aussi un travail différent qui sollicite l’intelligence de la matière et de l’outillage.
Depuis peu je réalise des œuvres en bronze avec l’atelier de fonderie des forges de la hunaudière à Sion les mines.
Louis HAREL : Je suis peintre professionnel depuis 1992, après avoir exercé la médecine comme anesthésiste-réanimateur à NANTES pendant 35 ans. Diplômé de l'I.E.S.A. en histoire de l'art, j'ai été très marqué par les peintres de mon époque comme les abstraits lyriques en Europe et les expressionnistes abstraits aux USA .
Ce qui m'intéresse surtout dans la pratique de mon nouveau métier, c'est la recherche plastique et le maintien dans l'art contemporain que je pratique, d'un équilibre entre l'innovation et le maintien du sens esthétique dans l'œuvre d'art.
Les toiles de lin sont peintes la plus-part du temps à l'huile et sont souvent de grand format.
Actif en ANJOU, mon atelier est à Bouchemaine et est ouvert au public sur rendez-vous.
Edmond ROQUIER : Installé à Challain la Potherie depuis 5 ans, Edmond Roquier est d’origine normande (Cherboug). La passion pour la peinture commence dans les années 65/70 après des études aux Beaux-Arts.
Pratique le dessin, l’aquarelle, la sanguine et encres de chine. Au cours des années, le travail passe par les différentes étapes : semi-figuratif, impressionnisme pour arriver au contemporain, tendance « Abstraction Lyrique », de facture acrylique et vernis.
C’est ce traité que je pratique depuis plusieurs années.